Roa'a Gharaibeh, Doctorante à
l'Université de Bordeaux en sociologie
Dans cet article, il s'agit de mettre en lumière des pratiques corporelles de féministes arabes, c’est à dire des pratiques qui tendraient à queeriser ce corps. Ces pratiques requalifient, repensent et redessinent des nouvelles zones queers. Cet article est une partie de ma thèse doctorat. J'y examine l'hypothèse d'une présence importante des pratiques queers dans trois sociétés arabes ; la Jordanie, l'Égypte et le Liban, comme des pratiques de liberté. D'ailleurs, au-delà des pratiques queers, il existe une forte revendication du renouveau politique et féministe. En revanche, il n'y a pas que les féministes qui queerisent le corps dans les sociétés arabes, mais aussi d'autres personnes qui ne se qualifient pas forcement en tant que féministes. Alors, queeriser le corps dans ces sociétés devient une pratique qui provient d'une capacité d'agir subversive contre un arsenal de l'ordre des genres préétablis par une spécificité discursive d’un patriarcat arabe.
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