La Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM) a lancé un appel à contribution autour de: Les féminismes islamiques: nouvelles frontières et rapport au politique.
Extrait de l'appel:
Le concept de féminisme islamique ait son apparition dans les milieux universitaires et intellectuels dans les années 1990. Il est forgé à partir de la situation de l’Iran où plusieurs revues, dont Zanan (Les femmes), ont mis en lumière les interprétations sexistes des textes religieux par le clergé, telles qu’incarnées par le droit musulman, et ont participé de l’émergence de travaux de femmes - et aussi de quelques hommes - faisant valoir les droits conférés aux femmes par l’islam : les femmes revendiquent ici un droit à l’interprétation (ijtihad) à même de promouvoir l’égalité des sexes, des rôles nouveaux dans les rituels et les pratiques religieuses, et des changements juridiques. Bien que le terme ‘féministe’ ait rarement été revendiqué par les intéressées, il s’est rapidement propagé pour décrire ces nouvelles pratiques. Il s’agit donc au départ d’un mouvement intellectuel et militant, initié et diffusé d’abord principalement au sein du monde musulman non arabe, qui s’est aujourd’hui globalisé et s’inscrit dans un courant réformateur plus large au sein de l’islam. (...)
Presque vingt ans après l’apparition du terme, il s’agira donc de réfléchir à ce que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de féminisme islamique : sans s’en tenir uniquement à la manière dont les actrices revendiquent ou non le terme de « féministes » (un terme souvent décrié- ce qui sera interrogé), certaines frontières données pour établies seront reconsidérées. Trois axes majeurs sont proposés, qui ne prétendent pas constituer pas, à ce stade, un plan définitif du dossier, puisqu’il s’agit précisément d’aboutir à de nouvelles questions à partir d’une remise en cause des frontières jusque-là admises. (...)
DATE LIMITE pour l'envoi des propositions 15 Septembre 2008
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Presque vingt ans après l’apparition du terme, il s’agira donc de réfléchir à ce que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de féminisme islamique : sans s’en tenir uniquement à la manière dont les actrices revendiquent ou non le terme de « féministes » (un terme souvent décrié- ce qui sera interrogé), certaines frontières données pour établies seront reconsidérées. Trois axes majeurs sont proposés, qui ne prétendent pas constituer pas, à ce stade, un plan définitif du dossier, puisqu’il s’agit précisément d’aboutir à de nouvelles questions à partir d’une remise en cause des frontières jusque-là admises. (...)
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