La revue ¿ Interrogations ? a le plaisir de vous faire part de son nouvel appel à contribution dans le cadre de son huitième numéro (qui sera mis en ligne en juin 2009). La partie thématique de ce futur numéro traite des
formes, figures et représentations des faits de déviance féminins.
Interroger les faits de déviance à partir du prisme du genre féminin ne va pas de soi. D’une manière générale, que ce soit du côté des chercheurs en sciences sociales, du côté des travailleurs sociaux ou encore de celui des médias, les faits de déviance opérés par les femmes suscitent moins d’intérêt que ceux de leurs homologues masculins. Tenants du sens commun et chercheurs seraient pour une fois d’accord : "Les femmes résistent au crime". Certes, cette relative invisibilité des faits de déviance féminins n’est pas privée de tout fondement, les études statistiques relèvent bien par exemple que les femmes demeurent nettement sous-représentées au sein de la population carcérale. Mais cette relative invisibilité repose également sur une vision androcentrique que certaines études féministes à partir des années 1970 n’ont pas manqué de mettre en évidence et de dénoncer. Le présent numéro de notre revue souhaite s’inscrire dans la perspective des réflexions actuellement menées sur le thème des faits de déviance féminins. Et, comme pour les appels à contribution antérieurs, nous espérons que celui-ci fera l’objet d’une approche pluridisciplinaire faisant dialoguer des contributions inspirées de méthodes diverses, pour les unes synthétiques, pour les autres centrées sur un fait de déviance ou une étude de cas spécifique...
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formes, figures et représentations des faits de déviance féminins.
Interroger les faits de déviance à partir du prisme du genre féminin ne va pas de soi. D’une manière générale, que ce soit du côté des chercheurs en sciences sociales, du côté des travailleurs sociaux ou encore de celui des médias, les faits de déviance opérés par les femmes suscitent moins d’intérêt que ceux de leurs homologues masculins. Tenants du sens commun et chercheurs seraient pour une fois d’accord : "Les femmes résistent au crime". Certes, cette relative invisibilité des faits de déviance féminins n’est pas privée de tout fondement, les études statistiques relèvent bien par exemple que les femmes demeurent nettement sous-représentées au sein de la population carcérale. Mais cette relative invisibilité repose également sur une vision androcentrique que certaines études féministes à partir des années 1970 n’ont pas manqué de mettre en évidence et de dénoncer. Le présent numéro de notre revue souhaite s’inscrire dans la perspective des réflexions actuellement menées sur le thème des faits de déviance féminins. Et, comme pour les appels à contribution antérieurs, nous espérons que celui-ci fera l’objet d’une approche pluridisciplinaire faisant dialoguer des contributions inspirées de méthodes diverses, pour les unes synthétiques, pour les autres centrées sur un fait de déviance ou une étude de cas spécifique...
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