Un peu de lecture autour de l'utilisation du concept de "structures d'opportunité politique" pour analyser les opportunités de l'accès des femmes au pouvoir. Cet éditorial est paru dans le bulletin de Septembre 2007 de Genre en Action.
Le genre opportun et les opportunités pour le genre
par Elisabeth Hofmann
La rentrée universitaire est aussi une période forte de soutenances de travaux des étudiants revenant de stages aux quatre coins du monde ou sortant de mois de lectures intenses dans les bibliothèques. Un des mémoires remarquables que je viens de faire soutenir dans le cadre de mon mi-temps universitaire concernait une analyse comparative de l’accès à la représentation politique des femmes au Rwanda et en Afrique du Sud. Ces deux pays ont pu atteindre dans les deux dernières décennies des taux de femmes dans les instances de prise de décision qui nous font pâlir d’envie en France : le Rwanda est en tête du classement international avec 48,8 % de femmes au parlement et l’Afrique du Sud au 12e rang, avec 32,8 %, alors que les femmes constituent aujourd’hui dans le monde en moyenne 16,4 % des législateurs dans les chambres hautes et les chambres basses des parlements (source : International Union Parlementaire, http://www.ipu.org). Portia, l’étudiante en question, est parti de l’hypothèse que le génocide dans l’un des pays et la fin de l’apartheid dans l’autre ont créé des « structures d’opportunité politique ».
LIRE LA SUITELa rentrée universitaire est aussi une période forte de soutenances de travaux des étudiants revenant de stages aux quatre coins du monde ou sortant de mois de lectures intenses dans les bibliothèques. Un des mémoires remarquables que je viens de faire soutenir dans le cadre de mon mi-temps universitaire concernait une analyse comparative de l’accès à la représentation politique des femmes au Rwanda et en Afrique du Sud. Ces deux pays ont pu atteindre dans les deux dernières décennies des taux de femmes dans les instances de prise de décision qui nous font pâlir d’envie en France : le Rwanda est en tête du classement international avec 48,8 % de femmes au parlement et l’Afrique du Sud au 12e rang, avec 32,8 %, alors que les femmes constituent aujourd’hui dans le monde en moyenne 16,4 % des législateurs dans les chambres hautes et les chambres basses des parlements (source : International Union Parlementaire, http://www.ipu.org). Portia, l’étudiante en question, est parti de l’hypothèse que le génocide dans l’un des pays et la fin de l’apartheid dans l’autre ont créé des « structures d’opportunité politique ».
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